Le Guichet unique du Cameroun modernise sa plateforme de paiements électroniques

  Au cours d’une rencontre tenue vendredi dernier dans la ville de Douala, le Guichet unique du Cameroun (GUCE) a présenté son nouveau schéma de paiement électronique dont l’objectif visé est de simplifier les procédures concernant les opérations liées au commerce extérieur. En présence de nombreux invités tels que les banques, les entreprises exerçant dans la monétique, les opérateurs économiques de pays étrangers dont les marchandises transitent par le Cameroun entre autres, les nouvelles fonctionnalités ont été dévoilées. Elles sont liées à : L’architecture du site, La tarification, Le paiement des droits, taxes et frais de services liés aux produits importés et exportés, La création d’un service à valeur ajoutée certifié, La stratégie de mise sur le marché du produit. Ces innovations intègrent le paiement par carte bancaire, le virement de compte à compte, le système Wallet, le service Mobile Money. Elles présentent de nombreux avantages car désormais les usagers de la plateforme peuvent effectuer leurs procédures à distance sans avoir à se déplacer. Cela leur permet de gagner en temps et limite le contact humain qui est propice à la propagation de la COVID-19. Par ailleurs, la digitalisation de plus en plus poussée des services proposés par le GUCE favorise des procédures moins longues, la traçabilité des opérations, la sécurisation des données financières liées aux différentes opérations. Ces avancées mettent en évidence l’interopérabilité entre le GIMAC (Groupement Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale), le GUCE et le Trust Pay Way. La collaboration entre ces entités vise la mise en place d’un système de paiement fiable et sécurisé au vu du nombre croissant des transactions financières. En effet, de 2015 à aout 2021, environ 11 millions d’opérations ont été enregistrées pour une valeur de 494 milliards de FCFA.  Vivement que cette initiative porte ses fruits au sein du tissu économique camerounais et sous-régional en Afrique centrale.

Surface Duo 2 officiel : voici la “vraie” version du smartphone Android de Microsoft

  Microsoft vient de lancer un nouveau smartphone pliant, le Surface Duo 2. Il succède directement au très controversé modèle introduit en 2019. Cette nouvelle génération utilise enfin des composants récents. Lors de sa conférence Surface, Microsoft a présenté son nouveau smartphone pliant Surface Duo 2, qui vient corriger la plupart des gros défauts de la génération précédente. Alors que celle-ci utilisait des composants assez âgés, le nouveau Surface Duo 2 est équipé du processeur Snapdragon 888 que l’on trouve dans la plupart des smartphones haut de gamme de 2021. Le processeur lui permet d’ailleurs d’être compatible avec les réseaux 5G. Côté design, le smartphone utilise toujours deux écrans différents avec une charnière encore plus résistante au milieu. Cependant, une fois déplié, la surface totale de l’écran passe à 8,3 pouces, contre 8,1 pouces sur la première génération. Il serait protégé par un verre Gorilla Glass Victus de Corning. Microsoft introduit également une « Glance Bar », qui permet de voir entre la charnière les notifications et même le niveau de batterie quand le smartphone est fermé. Pour l’instant, Microsoft n’a fait aucune mention de la capacité de la batterie.   MICROSOFT AMÉLIORE LA PARTIE PHOTO DE SON SMARTPHONE PLIABLE Alors que le Surface Duo n’utilisait qu’un seul capteur de 11 mégapixels à l’arrière, la nouvelle génération utilise trois capteurs différents. On retrouve un capteur principal de 12 MP f/1.7 ainsi qu’un second capteur ultra grand-angle de 16 MP f/2.2 qui offrirait une correction de la distorsion. On retrouve même un nouveau téléobjectif de 12 MP f/2.4 qui permettra aussi de prendre des photos en mode portrait. Avec son Surface Duo 2, Microsoft s’aligne donc enfin sur le Galaxy Z Fold3, du moins sur la partie photo.   Avec son Surface Duo 2, Microsoft met surtout en avant la productivité, puisqu’il est possible d’ouvrir deux applications à la fois. Dans l’application photo, vous pourrez également vous servir d’un écran pour prendre capturer la scène, et afficher les clichés ou les options sur l’autre. Microsoft permet également aux utilisateurs de fixer un stylet au dos du Surface Duo 2 grâce à des aimants. Microsoft promet également une excellente expérience avec le Xbox Game Pass, puisque le smartphone pliant permettra de jouer à des jeux sur un écran avec des boutons virtuels sur le deuxième. Contrairement au Surface Duo de première génération qui avait mis longtemps à sortir, le Surface Duo 2 devrait être disponible  dès le 21 octobre prochain à un prix de 1599 euros. C’est donc légèrement plus cher que le modèle précédent, qui était proposé à partir de 1549 euros pour la version 128 Go. Source : Phonandroid.com

Les services de cloud computing au coeur des strategies de types « Digital First »

  L’utilisation du cloud par les entreprises passe à un niveau de maturité supérieur, ce qui favorise l’adoption d’un ensemble de services transversaux pour stimuler l’innovation dans une économie tournée vers le numérique. Ces services en clouds fondamentaux (FCS) pour le calcul, les données et les cadres d’applications seront le moteur du développement concurrentiel sur l’ensemble du marché du cloud.Selon les nouvelles prévisions d’International Data Corporation (IDC), les revenus annuels récurrents (ARR) issus des FCS passeront d’un peu moins de 100 milliards de dollars en 2020 à plus de 300 milliards de dollars en 2025, avec un taux de croissance annuel composé (CAGR) de 28,8 %. « Le numérique est désormais un élément permanent, mais dynamique, de notre monde, construit sur l’infrastructure numérique et les technologies de plate-forme d’une fondation en cloud », a déclaré Rick Villars, vice-président du groupe, Worldwide Research chez IDC. « Lorsque les entreprises veulent poursuivre une certaine capacité numérique ou exploiter intelligemment les données à leur avantage, elles peuvent le faire parce qu’elles ont un accès rapide aux services cloud fondamentaux offerts par les principaux fournisseurs de services cloud. » IDC définit les services cloud fondamentaux comme les marchés de l’infrastructure en tant que service (IaaS), de la plateforme en tant que service (PaaS) et de l’infrastructure système en tant que service (SISaaS) où les huit principaux fournisseurs de services cloud publics (Amazon Web Services, Microsoft, Google, Alibaba Group, IBM, Tencent, Huawei et Oracle) détiennent une part de marché combinée supérieure à 60 % en 2020. Il s’agit notamment des portefeuilles de services clés suivants : Services informatiques : Calculs x86 virtualisés, calculs bare metal, stockage en bloc, calculs accélérés, autres calculs et logiciels de calcul définis par logiciel. Services de données : Systèmes de gestion des données, stockage d’objets, stockage de fichiers et logiciels de traitement des flux d’événements. Services App Framework : Logiciels d’intégration, plateformes d’applications axées sur le déploiement et logiciels de cycle de vie de l’intelligence artificielle. Services de multiplicateur d’usage : Services peu ou pas payants qui encouragent une utilisation plus importante/efficace des services à forte valeur ajoutée en facilitant l’adoption, la connexion, le déploiement, le suivi, la sécurisation et la mise à jour de ces services. Comprend l’équilibrage de charge et le DNS, ainsi que les places de marché et les offres groupées de solutions logicielles libres. Ensemble, les services de ces portefeuilles représentaient plus de la moitié de tous les revenus IaaS, PaaS et SISaaS en 2020 et devraient représenter plus des deux tiers de tous les revenus en 2025. Plusieurs facteurs sont à l’origine de la demande croissante de services cloud fondamentaux plutôt que de services IaaS et PaaS similaires proposés par des fournisseurs individuels. L’infrastructure disponible, abordable et standardisée offerte par les FCS donne aux développeurs la possibilité de créer, tester et déployer rapidement des applications innovantes. La disponibilité de multiples options de déploiement (cloud hybride) et les technologies qui apportent la portabilité aux applications (conteneurs) permettent aux clients de choisir le fournisseur de cloud le mieux adapté à une charge de travail donnée. La consommation de l’infrastructure informatique basée sur les services permet aux utilisateurs finaux de réduire les dépenses d’investissement, d’optimiser les frais d’exploitation et de concentrer les efforts du personnel informatique sur la réalisation des objectifs commerciaux plutôt que sur la gestion courante de l’infrastructure et des données. Enfin, les services de cloud computing fondamentaux centrés sur les données peuvent fournir des capacités de données entièrement automatisées qui répondent à l’augmentation significative des volumes de données et du stockage associés aux appareils mobiles et périphériques (IoT). IDC s’attend à ce que les entreprises appliquent toute une série de stratégies pour adopter les portefeuilles FCS. Certaines choisiront un partenaire FCS principal tandis que d’autres opteront pour des stratégies de déploiement de cloud plus diversifiées. Quelle que soit la stratégie FCS choisie, les entreprises accorderont une priorité élevée aux extensions des portefeuilles FCS des fournisseurs dans les domaines des options de déploiement de services étendus (périphérie, réseau et cœur), des services de gouvernance automatisés (gérer, optimiser, sécuriser) et des écosystèmes de partenaires robustes. « La demande de FCS augmente, ce qui indique que les fournisseurs répondent aux attentes des clients dans ces domaines. Cependant, ce n’est pas le moment de se reposer. Sur un marché caractérisé par une innovation rapide, les fournisseurs de FCS doivent continuellement prouver qu’ils sont prêts à investir dans l’innovation à un niveau élevé », a déclaré Lara Greden, directrice de recherche, Platform as a Service (PaaS) chez IDC. « Les clients recherchent des résultats, pas des solutions technologiques. La clé sera de se différencier, de construire l’état d’esprit, et de redéfinir/productiser les portefeuilles par cas d’utilisation. » Source : developpez.com

Inetum remercie les lauréats 2021 et lance la seconde édition de l’Africa Digital Manager Award

  La remise des prix du concours Africa Digital Manager Award (ADMA) organisée par Inetum (ex-Gfi) a eu lieu le mardi 14 septembre dernier. Elle a fédéré différents acteurs du digital africain et a récompensé les trois lauréats de l’édition 2021. Fort du succès de cette première édition, l’ESN lance la seconde édition, toujours en partenariat avec l’Ecole Centrale de Casablanca, pour récompenser les entreprises et les managers ayant conduit des projets de digitalisation en Afrique. CASABLANCA, Maroc, le 21 septembre 2021 -/African Media Agency(AMA)/- La remise des prix ADMA 2021 a eu lieu dans les nouveaux locaux d’Inetum au Maroc, à Casanearshore (Casablanca). Cette cérémonie clôt la première édition de ce concours qui a fédéré des candidatures à travers toute l’Afrique. Cet événement a également permis d’encourager les projets digitaux qui participent aujourd’hui au développement de l’économie sur l’ensemble du continent africain et d’inspirer les initiatives de demain.  La rencontre fut également une plateforme d’échange sur les problématiques de digitalisation en Afrique, et les tendances révélées par les projets des candidats. Vincent Rouaix, Président Directeur Général d’Inetum déclare : « Nous croyons en l’Afrique, qui est un continent en pleine croissance, le digital représente une chance pour son économie. L’organisation de l’ADMA, ou encore l’ouverture de notre FabLab à Casablanca, sont des preuves de notre engagement et de notre volonté de rayonner sur le continent. Nous y sommes présents en proximité, pour accompagner la transition numérique des entreprises, de l’économie et plus globalement de la société pour tirer le meilleur du digital flow. » Saloua Karkri-Belkeziz, Présidente d’Inetum en Afrique annonce : «â€¯Nous sommes heureux que l’ADMA rencontre un tel engouement. Grâce à ce projet, Inetum est au cœur d’une dynamique de développement des écosystèmes d’innovation sur le continent. C’est une expérience enrichissante grâce aux échanges que nous partageons avec les managers talentueux autour des projets ambitieux portés par les entreprises et les institutions africaines. Et nous tiendrons à faire perdurer cette initiative, afin qu’elle constitue une réelle plateforme d’identification des meilleurs projets digitaux en Afrique, et ce chaque année. » Dès l’ouverture de la cérémonie, l’annonce d’une réédition en 2022 a été faite par Inetum. Le dépôt des candidatures en ligne pour cette nouvelle édition est dès à présent possible sur le site de l’ADMA www.africadigitalmanageraward.com. Pour concourir, les participants doivent soumettre des projets réalisés en interne ou en partenariat avec des tiers (laboratoires, universités, filiales ou autres partenaires). Les candidats peuvent aussi présenter une méthode managériale utilisée pour conduire efficacement un ou des projets basés sur l’agilité, la conduite de changement ou toutes autres mesures de performance. Le caractère d’innovation ou d’excellence managériale détermineront le choix des meilleurs dossiers par le jury. Bilan de l’édition 2021La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence de nombreux acteurs du digital en Afrique et de Vincent Rouaix, Président directeur-général d’Inetum. Cette soirée a permis de célébrer le succès de cette première édition de l’ADMA qui a réuni 52 projets candidats avec 10 finalistes issus de 7 pays : Mali, Bénin, Sénégal, Cameroun, Congo, Maroc et Algérie. Les 3 lauréats ont pu recevoir leurs trophées :  Maghreb Accessoires pour la région Afrique du Nord, pour le projet de digitalisation adressant l’ensemble de l’organisation, en vue de l’optimisation des processus de gestion et la modernisation de l’expérience client.  Orange Cameroun a remporté le prix ADMA pour l’Afrique Centrale, à travers la plateforme My Way+, consistant en l’innovation et la modernisation de l’expérience client.  La Caisse de sécurité sociale du Sénégal (IPRES) a remporté le prix ADMA Afrique de l’Ouest, pour le projet de modernisation et d’harmonisation des systèmes d’information de cette administration publique. Les lauréats bénéficieront d’un double accompagnement à forte valeur ajoutée. D’une part, un support en conseil assuré par les consultants experts d’Inetum destiné à l’entreprise gagnante. D’autre part, une formation certifiante Six Sigma Green Belt assurée par le partenaire du concours ADMA, l’École Centrale de Casablanca, en direction des managers qui ont porté les projets gagnants. Pour participer à l’édition 2022, retrouvez toutes les informations et inscrivez-vous sur : www.africadigitalmanageraward.com   Source : 237online.com

Exportation de bois: plus de 173 milliards de FCFA non déclarés par le Cameroun

  C’est le montant non soumis par les officiels camerounais à Comtrade de 2013 à 2016 dans le cadre de l’exportation du bois du Cameroun vers l’Italie, les Usa, le Vietnam, la Chine et la Belgique. Cependant, les devises dévoilées par ces derniers sont parfois le double de celles du Cameroun. Entre temps, les services camerounais n’ont rien déclaré de 2017 à 2020. Interrogés, black-out à Yaoundé. Le Cameroun a une immense forêt qui fait régulièrement l’objet de tout type de convoitise. Seulement, ce couvert végétal parmi les plus importants du bassin du Congo, 2ème forêt tropicale au monde après l’Amazonie, cache d’immenses trafics de toute sorte allant de la corruption, à la coupe illégale de bois en passant par des détournements massifs de devises liées à la commercialisation du bois. Pour ce dernier cas, les données collectées dans Comtrade, une base de données des Nations Unies orientée vers le commerce officiel international, montre de fortes disparités des devises sur du bois importé du Cameroun par certains pays asiatiques et occidentaux. L’on constate notamment que, entre 2016 et 2020, les cinq principaux pays importateurs de marchandises classées sous le code SH 4407 (Bois scié ou dépecé dans le sens de la longueur, tranché ou déroulé, même raboté, poncé ou collé par assemblage en bout, d’une épaisseur supérieure à 6 mm) sont la Chine, le Vietnam, la Belgique, l’Italie et les États-Unis.  Cependant, le Cameroun n’ayant pas communiqué de statistiques commerciales à l’ONU depuis 2017, nous ne sommes pas en mesure de comparer les chiffres déclarés par les pays importateurs de 2016 à 2020 à ceux déclarés par le Cameroun au cours de la même période. Néanmoins, au cours des cinq années c’est-à-dire de 2013 à 2017, les données de l’ONU montrent de grandes disparités entre les valeurs commerciales déclarées par les importateurs de bois camerounais et les valeurs commerciales déclarées par le Cameroun du bois exporté vers ces pays.  C’est ainsi que sur cette période, la Chine a déclaré US$ 337 512 365 d’importations de bois en provenance du Cameroun, tandis que ce dernier déclare US$ 212 750 925 d’exportations de bois vers la Chine au cours de la même période et sur la même marchandise- d’où un écart de valeur commerciale de US$ 124 761 440. Sur la même période, le Vietnam a déclaré US$ 107 970 358 d’importations de bois en provenance du Cameroun, alors que le Cameroun a déclaré US$ 62 397 541 d’exportations de bois vers le Vietnam au cours de la même période – ce qui donne lieu à une différence de valeur commerciale de US$ 45 572 817.  L’Italie quant à elle a déclaré US$ 192 977 190 d’importations de bois en provenance du Cameroun, tandis que le Cameroun a déclaré US$ 164 492 16 d’exportations de bois vers le Vietnam au cours de la même période, ce qui donne lieu à une différence de valeur commerciale de US$ 28 485 021. Et enfin sur la même période, l’on constate que les États-Unis ont déclaré US$ 165 172 494 d’importations de bois en provenance du Cameroun, alors que le Cameroun a déclaré US$ 87 842 884 d’exportations de bois vers le Vietnam au cours de la même période – ce qui entraîne une différence de valeur commerciale de US$ 77 329 610. Explications Plus d’un mois après avoir adressé une demande d’accès à l’information, toutes les administrations publiques concernées, notamment la Douane, le Ministère des Finances, celui des forets-impliquées dans les questions de bois et de commerce extérieur n’ont daigné répondre. Parmi les ambassades impliquées, seule celle des Usa à Yaoundé a réagi. Les données mises à notre disposition pour comparer viennent du Bureau du recensement des États-Unis qui rassemble tous les chiffres du commerce international du pays de l’oncle Sam. L’on constate alors que ces données ne sont pas différentes de celles de Comtrade.   Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des médias de la sous-région portent des investigations sérieuses sur le sujet. En janvier 2021, le site d’information en ligne  Info-Congo spécialisé sur le journaliste d’environnement, note que « 32 milliards Fcfa de fausse facturation dans le trafic illégal de bois entre le Cameroun et le Vietnam ». L’article indique notamment une « faible contribution du secteur forestier aux recettes budgétaire » qui s’explique par « la corruption, le commerce illicite de bois, les coupes illégales et les fausses facturations dans le secteur ».    Plus grave, dans un rapport publié en novembre 2020 par le Centre pour l’Environnement et le Développement (CED) et son partenaire Environnemental Investigation Agency (EIA), l’échange avec le Vietnam est fort illustratif à ce propos avec à la clé, le vaste trafic forestier illicite au Cameroun. «Les registres officiels révèlent que ce commerce est massivement sous-déclaré du coÌ‚té camerounais » révèle ledit rapport. En effet, « il existe un écart important entre la valeur des produits dérivés que le Cameroun déclare comme étant exportés vers le Vietnam, et celle que le Vietnam déclare comme étant importés du Cameroun. Cet écart est particulièrement frappant pour le commerce des grumes. Entre janvier 2009 et décembre 2017, l’écart total s’élevait aÌ€ 420 millions de dollars (soit 356 millions de dollars US pour les grumes et 63 millions de dollars US pour les produits transformés). La valeur de l’écart s’est non seulement accrue presque chaque année, mais la proportion de la valeur a aussi été faussement déclarée (de 36% en 2009 aÌ€ 54% en 2017, avec une moyenne annuelle de 41%) ».  En analysant les données collectées à diverses sources, il apparait que la pratique est généralisée, à plusieurs pays importateurs de bois au Cameroun qu’importe la forme de bois. Si ceci peut expliquer ces disparités parfois très importantes, il n’en demeure pas moins que la lutte contre ce phénomène qui reste très politique et institutionnel, tarde à porter des fruits. C’est dans cet ordre d’idée que les économistes mettent en évidence quatre mécanismes par lesquels des disparités bilatérales dans les valeurs commerciales peuvent se produire. Il s’agit en l’occurrence  de « la surfacturation des exportations, la sous-facturation des importations, la sous-facturation des exportations et la surfacturation des importations ». Selon Léonce Ndikumana, Professeur au Département d’économie de l’Université du Massachusetts Amherst et Directeur du Programme de politique de développement africain Institut de recherche en économie politique (PERI), «les disparités sont dues à une mauvaise facturation délibérée,

Cameroun : Les magistrats font le procès de la cybercriminalité

  En 2010, une banque locale a enregistré une perte de 3 milliards de Fcfa à cause de la fraude bancaire. C’est l’une des conséquences de la cybercriminalité. A ce cas s’ajoutent l’arnaque sur internet encore appelée « scamming » qui a enregistré une perte de 7 milliards de Fcfa depuis 2010, l’usurpation d’identité sur les réseaux sociaux avec 5113 faux comptes détectés depuis 2018 par l’Antic, les « fake news », le webdefacement, qui est une attaque consistant à changer de manière frauduleuse l’apparence d’un site web dont trente-deux (32) Administrations publiques camerounaises en ont été victimes, l’arnaque au mobile money, les malwares et les intrusions dans les systèmes d’information et les Simswap. Ces cas courants ont été révélés le 15 septembre 2021 au cours de l’ouverture du séminaire de sensibilisation du Corps judiciaire sur la cybercriminalité par le directeur de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication, Dr Ebot Ebot Enaw. Rendu à sa sixième édition, cet atelier a été organisé à l’intention des magistrats du Tribunal criminel spécial (Tcs), des Officiers de police judiciaire à compétence spéciale qui y sont rattachés. Inscrit dans le cadre des missions de sécurisation du cyberspace national assignées à l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic), ce séminaire de trois jours a pour objectif de permettre aux acteurs du secteur judiciaire d’envisager les solutions en matière de cybercriminalité. « Il est question d’édifier au mieux ceux qui ont la noble, lourde et délicate mission de rendre la justice au nom du peuple camerounais, sur les diverses manifestations des infractions cybernétiques, et de les imprégner d’outils permettant de collecter des preuves numériques y relatives, dans les règles de l’art, pour une répression efficace des actes numériques déviants », a souligné le Dr.Ebot Ebot Enaw. Pour le ministre délégué auprès du ministre de la Justice Jean de Dieu Momo, ce séminaire est une opportunité pour revoir ou de revisiter les textes sur la cybercriminalité qui en ce moment apparait comme un véritable fléau. Dans l’agenda des activités de ce séminaire, nous pouvons citer : des ateliers sur la cybercriminalité : esquisses d’une solution judiciaire ; les sanctions en matière de cybercriminalité ; la manifestation juridique de la preuve à l’épreuve du cadre légal ; la signature électronique ; la pratique de la collecte des preuves numériques, l’écrit électronique et la protection de la fortune publique et le défi d’identification des usagers.Cependant, le directeur de l’Antic invite la société à rester toujours sur ses gardes, notamment en mettant en place un dispositif de lutte passant par une connaissance accrue du phénomène, une formation continue des acteurs de la chaîne sécuritaire de notre cyberespace, en particulier des Officiers de police judiciaire et des magistrats en charge de la conduite des investigations, des procédures d’instruction criminelle et de l’application des peines. L’assise qui court jusqu’à ce 17 septembre dans la ville de Yaoundé sera sanctionnée par la formulation de recommandations. Source : 237online.com

Monopole d’Android : Google écope d’une nouvelle amende record de 150 millions d’euros

  Google est dans le viseur de la Corée du Sud, de nouveau à cause de ses pratiques anti-concurrentielles. La KFTC, l’organisme de régulation du pays, lui a infligé une amende de 150 millions d’euros pour avoir empêché les constructeurs de développer leur propre fork d’Android. La firme de Mountain View a déclaré qu’elle fera appel de ce jugement. Il n’y a presque plus un mois sans que Google ne se prenne une amende pour pratiques anti-concurrentielles. Le monde entier s’est mis à enquêter sur les méthodes de la firme de Mountain View et les millions tombent comme des mouches. Récemment, c’est la France qui a exigé que l’éditeur paye 220 millions d’euros en réparation de ses pratiques publicitaires douteuses. Peu de temps après, elle revient à la charge, cette fois avec facture salée de 500 millions d’euros pour ses négociations houleuses avec les éditeurs de presse. C’est désormais au tour de la Corée du Sud de rentrer dans la danse. Korea Fair Trade Commission (KFTC), l’autorité de régulation de la concurrence du pays, a annoncé infliger une amende de 207 milliards de won, soit 150 millions d’euros, à Google en raison de ses contrats abusifs avec les constructeurs. Il est en effet reproché à ce dernier d’imposer des « accords anti-fragmentation », qui empêchent ses partenaires d’équiper leurs appareils de fork d’Android. La FKTC a fait savoir qu’il s’agit de sa 9e amende la plus importante déclarée à ce jour.   GOOGLE EMPÊCHE LES CONSTRUCTEURS DE MODIFIER SA VERSION D’ANDROID La FKTC estime que ces clauses du contrat assurent à Google de maintenir la position dominante d’Android dans l’industrie, en empêchant le développement d’une éventuelle concurrence. L’organisme cite notamment le cas de Samsung qui, en 2013, lance une smartwatch avec un OS modifié. Le constructeur fut contraint de changer de système d’exploitation peu de temps après, Google ayant signalé une violation de l’accord anti-fragmentation. Dans un communiqué, Google a fait part de son intention de faire appel à ce jugement. Selon la firme, la FKTC minimise grandement les bénéficies pour les utilisateurs de ce type de pratiques, notamment en matière de compatibilité des appareils. L’autorité a rapidement rétorqué que sa « décision est significative dans la mesure où elle offre la possibilité de rétablir la pression concurrentielle future sur les marchés des systèmes d’exploitation mobiles et des applications ». Source : Phonandroid.com

Le Ghana veut abriter les futurs sièges africains de Microsoft, Amazon et Apple

  Les multinationales sont de plus en plus convaincues que le prochain terrain de jeu de l’économie mondiale sera l’Afrique. Si certaines veulent déjà établir une présence sur le continent, le choix du pays n’est pas encore fait. Le Ghana Investment Promotion Center (GIPC) milite pour accueillir sur son sol les sièges africains des multinationales Microsoft, Amazon et Apple. C’est ce qu’a déclaré Yofi Grant (photo), directeur général du GIPC, lors de l’US Ghana Business Forum, la semaine dernière. « Nous discutons avec certaines grandes entreprises américaines [Microsoft, Apple et Amazon en occurrence, Ndlr] qui, selon nous, devraient être présentes en Afrique dès maintenant pour préparer l’avenir […] Nous créons l’espace nécessaire pour qu’elles puissent opérer efficacement sur un marché africain émergent et très fort », a-t-il indiqué. Si cette volonté du GIPC se concrétise, ces géants technologiques viendront rejoindre Google et Twitter qui ont déjà opté pour l’ancienne Côte de l’or, afin d’y implanter leurs sièges régionaux. Notons qu’à travers le programme Ghana CARES Obaatanpa, le pays met en place un écosystème attractif pour le développement du secteur du numérique. Source : Agenceecofin

Appel d’Offres National Ouvert de 312 500 000 FCFA pour le Renforcement du laboratoire des preuves numériques de l’ANTIC

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERT N° 09/AONO/ANTIC/DG/CIPM/2021 DU  07 SEPTEMBRE 2021 POUR LE RENFORCEMENT DU LABORATOIRE DES PREUVES NUMERIQUES A L’AGENCE NATIONALE DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (ANTIC) EN DEUX (02) LOTS DISTINCTS, EXERCICE 2021.MAITRE D’OUVRAGE : DG/ANTIC.FINANCEMENT : BUDGET ANTIC, EXERCICE 2021.IMPUTATIONS BUDGETAIRES :Lot n°1 : 002-01-01-01-235 100 : Infrastructures TIC Matérielles Lot n°2 : 002-01-01-01-235 200 : Infrastructures TIC Logicielles Source de financement BUDGET INVESTISSEMENT PUBLIC(BIP)   1.Objet Dans le cadre du Renforcement des capacités du Centre d’Alerte et de Réponse aux Incidents de Sécurité Informatique (CIRT), le Directeur Général de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC), Autorité Contractante lance un Appel d’Offres National Ouvert pour le Renforcement du laboratoire des preuves numériques, exercice budgétaire 2021.   2.Consistance des prestations Les prestations de cet Appel d’Offres consisteront en la fourniture, l’installation, la mise en service et la configuration des solutions matérielles et logicielles à l’ANTIC en vue du renforcement du laboratoire des preuves numériques du CIRT, ceci dans le but de garantir un climat de confiance et de sécurité dans la gestion des incidents informatiques. Il s’agit des matériels et logiciels suivants :   Lot n°1 : Fourniture, mise en service et configuration des Infrastructures TIC matérielles  N° Matériel Quantité 1 Serveur 02 2 Serveur de stockage NAS 01 3 Switch 01 4 Module SFP 06 5 Routeur WIFI 01 6 Field Kit 01 7 Antenna Kit 01  Lot n°2 : Fourniture et installation des Infrastructures TIC logicielles  N° Outils logiciels Quantité 1 Solution de scan de vulnérabilités 01 2 Solution de sécurité offensive 01 3 Logiciel de Data Analysis & OSINT 01   3.Cout Prévisionnel Les coûts prévisionnels des enveloppes des différents lots s’élèvent à : -Lot n°1 : 180 000 000 (Cent quatre-vingt millions) F CFA TTC ; -Lot n°2 : 132 500 000 (Cent trente-deux millions cinq cent mille) F CFA TTC. Un soumissionnaire peut être adjudicataire des deux (02) lots     4.Allotissement Les prestations objet du présent Appel d’Offres sont subdivisées en deux (02) lots distincts ci-après définis : -Lot n°1 : Fourniture, mise en service et configuration des infrastructures TIC matérielles ; -Lot n°2 : Fourniture et installation des Infrastructures TIC logicielles.     5.Participation et origine La participation au présent Appel d’Offres est ouverte à égalité de conditions aux Sociétés et Entreprises nationales ayant une expérience avérée dans le domaine des prestations similaires. Par le présent Avis d’Appel d’Offres, les Entreprises intéressées doivent avoir une représentation Nationale et sont invitées à fournir dans leurs offres les informations authentiques qui permettront de retenir celle pouvant réaliser les prestations après une évaluation approfondie et objective de son dossier.   Mode de soumission Le mode de soumission retenu pour cette consultation est En ligne   6.Financement Les fournitures, objet du présent Appel d’Offres sont financées par le Budget de l’ANTIC, exercice 2021, Imputations budgétaires -Lot n°1: 002-01-01-01-235 100 -Lot n°2: 002-01-01-01-235 200   7.Consultation du Dossier Le dossier physique peut être consulté aux heures ouvrables à la Direction Générale de l’ANTIC, (Direction des Affaires Générales) sise à Ekoudou Bastos-Yaoundé, face Haut-Commissariat du Canada, BP : 6170, Tél : 6 94 40 58 68 La version électronique du dossier peut être consultée en ligne aux heures ouvrables sur la plateforme COLEPS disponible aux adresses http://www.marchespublics.cm et http://www.publiccontracts.cm dès publication du présent Avis.   8.Acquisition du Dossier Le DAO s’obtient par téléchargement gratuit sur la plateforme COLEPS disponible aux adresses sus-indiquées ou dans le Journal Des Marchés de l’ARMP dès publication du présent Avis. Toutefois, la soumission en ligne est conditionnée par le payement d’une somme non remboursable de deux cent mille (200 000) FCFA représentant les frais d’achat du Dossier d’Appel d’Offres, payables aux heures ouvrables dans le compte BICEC « Compte Spécial : CAS-ARMP ». Le reçu de paiement devra indiquer l’identité du prestataire désirant participer à l’Appel d’Offres.   Taille et format des fichiers Les tailles maximales des documents qui vont transiter sur la plateforme et constituant l’offre du soumissionnaire sont les suivantes : •  5 Mo pour l’Offre Administrative ; •  15 Mo pour l’Offre Technique ; •   5 Mo pour l’Offre Financière. Les formats acceptés sont les suivants : •  Format PDF pour les documents textuels ; •  JPEG pour les images. Le candidat veillera à utiliser des logiciels de compression afin de réduire éventuellement la taille des fichiers à transmettre. Les documents constituant l’offre sont répartis en trois volumes ci-après contenus dans une enveloppe fermée et scellée dont :   L’enveloppe A contenant les pièces administratives (Volume 1) ;   L’enveloppe B contenant l’offre technique (Volume 2) ;   L’enveloppe C contenant l’offre financière (Volume 3). Les offres ainsi présentées seront placées sous simple enveloppe, fermée et scellée portant uniquement la mention de l’Appel d’Offres en cause. Les différentes pièces de chaque offre seront numérotées dans l’ordre du DAO et séparées par des intercalaires de même couleur.   9.Remises des offres L’offre devra être transmise par le soumissionnaire sur la plateforme COLEPS au plus tard le 04 octobre 2021 à 12 heures. Une copie de sauvegarde de l’offre enregistrée sur une clé USB ou CD/DVD devra être transmise sous pli scellé avec l’indication claire et lisible « copie de sauvegarde », le même jour au plus tard à 12 heures, auprès des Services du Maître d’Ouvrage de l’ANTIC (Direction des Affaires Générales, Service des Marchés) qui la transmettra, contre décharge, au secrétariat de la Commission Interne de Passation des Marchés auprès de l’ANTIC. Elle devra porter la mention ci-dessous : « APPEL D’OFFRES NATIONAL OUVERT N°09/AONO/ANTIC/DG/CIPM/2021 DU 07 SEPTEMBRE 2021 POUR LE RENFORCEMENT DU LABORATOIRE DES PREUVES NUMERIQUES A L’AGENCE NATIONALE DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION (ANTIC), EN DEUX (02) LOTS DISTINCTS, EXERCICE 2021. « A n’ouvrir qu’en séance de dépouillement » Les offres parvenues après les date et heure limites de dépôt seront jugées irrecevables.   10.Delai de Livraison Le délai maximum prévu par le Maître d’Ouvrage pour la livraison des fournitures objet du présent Appel d’Offres est de 120 jours calendaires à compter de

Filière bois : le Gabon lance une pépinière d’entreprise dédiée aux jeunes PME et PMI

  L’Agence d’exécution des activités de la filière forêt-bois (Aeaffb) informe qu’elle vient de signer une convention de collaboration avec la Gabonaise des forêts (Gafor) à Libreville. « Cette convention s’inscrit dans le cadre de la pépinière d’entreprises gabonaise créée au sein de l’Aeaffb. Elle n’intègre que des jeunes Petites et moyennes entreprises forestières (PMEF) et Petites et moyennes industries forestières (PMIF) gabonaises qui exercent dans la filière bois depuis l’amont jusque l’aval de la filière », explique l’Agence. Dans sa mission d’accompagnement des opérateurs économiques de la filière bois, l’Aeaffb va mettre à disposition des adhérents de la pépinière des locaux dédiés comportant des bureaux et une salle de réunion. Les jeunes entreprises ont accès à des services tels que la téléphonie, l’accès à internet, la bureautique… Aussi, l’Aeaffb, grâce à ses experts (forestiers, industriels, juridiques), propose un accompagnement technique aux entrepreneurs lié au cœur du métier, des formations, du soutien, un accès à l’information, favorise les contacts avec les administrations et intègre dans les réseaux professionnels. La Gabonaise des Forêts créée en 2017, elle, va apporter son expertise dans l’abattage et le tronçonnage. « La Gafor est la première à s’inscrire dans cette approche et entend développer ses activités en conformité avec les exigences du secteur forestier », apprend-on. Les Pmef sont visées ici, selon les deux institutions, parce qu’elles manquent d’encadrement technique, juridique, et matériel.   Source : lenouveauGabon

Cameroun : le gouvernement lance 2 plateformes numériques d’information sur les opportunités de formation

   Conçues pour constituer de guide aux étudiants, les plateformes d’orientation et d’insertion professionnelle du gouvernement camerounais, OMDES et SupStudy, ont démarré leur service en ligne. Elles ont pour mission de mieux organiser le secteur de l’enseignement supérieur. Le ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo (photo), a annoncé dans un communiqué signé le 10 septembre, la mise en ligne de deux plateformes numériques dans le but d’aider les élèves et étudiants à s’informer sur les opportunités de formation au Cameroun et à mieux s’orienter. La première plateforme baptisée « Observatoire national des métiers des diplômés de l’enseignement supérieur (OMDES) » est conçue comme un cadre d’accompagnement des étudiants. Elle propose des opportunités de formation, de bourses d’études, de concours et un annuaire destiné à présenter les offres d’emploi pour une meilleure insertion professionnelle des étudiants. Toujours dans le cadre de la promotion professionnelle, l’OMDES a été doté d’un cadre dédié à l’entrepreneuriat.  A travers ce pôle, elle ambitionne de devenir le principal catalyseur du développement des TPME chez les jeunes et les étudiants en particulier. La seconde plateforme dénommée « Guide des études supérieures au Cameroun (SupStudy) » est réservée à l’orientation dans le choix des filières et des établissements d’enseignement supérieur dans le pays. Elle présente une cartographie de l’enseignement supérieur public composé de 8 universités, 71 établissements et 3 institutions sous la tutelle technique d’autres ministères. Il est possible à travers cette plateforme d’effectuer un test d’orientation en ligne. Notons que les deux plateformes ont été conçues en 2013 pour l’OMDES et en 2016 pour SupStudy. Avec cette mise en ligne, le gouvernement espère mieux accompagner les diplômés en leur donnant des compétences liées aux opportunités actuelles. Source : agenceecofin A coté de ces deux plateformes OMDES et  SupStudy. Prosygma Sarl a mis en ligne depuis 2010, la plateforme d’orientation et d’insertion professionnelle, Prosyjob.com, avec pour particuliarité d’etre destiné à tous les chercheurs d’emploi diplomés ou pas. Ainsi Prosyjob, regroupe beaucoup plus des écoles dites du privés dans divers domaines de formation. Prosyjob.com en chiffre, c’est : une CV-thèque de plus de 63000 CV, un annuaire de plus 2300 entreprises, plus 5700 offres d’emplois, plus de 165 centres de formation et plus de 2400 offre de formation.

Google va intégrer les appels audio et vidéo dans Gmail

  L’application de messagerie de Google permettra bientôt d’appeler en audio et en vidéo d’autres utilisateurs sans passer par Google Meet. En juin dernier, Google annonçait son intention de déployer sa suite bureautique WorkSpace dans Gmail pour offrir à l’ensemble de ses utilisateurs un outil de communication unifié. Taillé pour le travail collaboratif, WorkSpace permet de créer des salons, en réalité des espaces de travail intégrant les outils de la suite bureautique de Google, similaire aux canaux sur Slack et Microsoft Teams. La fonction, qui était présente dans l’interface de Gmail, mais non fonctionnelle, est à présent activée pour tous les utilisateurs.    Des appels audio et vidéo dans Gmail Le déploiement de WorkSpace signe également l’inauguration de nouveaux outils de communications dans Gmail. Il sera bientôt possible d’appeler en audio et en vidéo d’autres utilisateurs de Gmail, depuis Gmail, sans avoir à lancer l’application Google Meet. En d’autres termes, lorsque la fonction sera totalement déployée, vous pourrez appeler vos collègues utilisant WorkSpace directement depuis Gmail. Pour accompagner l’arrivée de ces nouvelles fonctionnalités, Google prévoit dans les prochaines semaines d’offrir à Gmail une nouvelle interface plus digeste et une navigation plus fluide pour accéder facilement à l’ensemble des outils. Source : 01net.com

Cybersécurité : les géants de la technologie se mobilisent aux Etats-Unis pour faire face aux cyberattaques

A l’issue du sommet organisé par le président américain Joe Biden le 25 aout dernier, les entreprises célèbres du domaine des technologies de l’information se sont engagées chacune pour améliorer la cybersécurité au sein de l’Etat fédéral. Microsoft et Google se tiennent au premier rang des entreprises qui ont placé la barre très haut. Près de 30 milliards de dollars (soit 20 et 10 respectivement) seront investis pour financer la cybersécurité sur le territoire américain sur les cinq prochaines années. Les deux entreprises offrent 150 et 100 millions de dollars en termes d’appui technique au gouvernement fédéral pour la mise à jour du système de sécurité des institutions publiques américaines. Pour le reste, les entreprises conviées à la réunion se sont centrées sur la formation en tant que levier de la lutte contre la cybercriminalité. Microsoft envisage d’ouvrir des formations en partenariat avec des ONG et des universités. A travers son programme Google Career Certificate, Google prévoit au support informatique. La société IBM de son côté entrevoit la formation de 150 000 personnes aux métiers de la cybersécurité. La société à la pomme célèbre, Apple, compte s’investir directement sur sa chaine d’approvisionnement notamment sur ses fournisseurs pour promouvoir les bonnes pratiques dans la gestion des menaces et incidents sécuritaires. Egalement, Amazon va fournir un équipement gratuit à ses clients pour l’authentification multifacteurs. Ces engagements interviennent à la suite des attaques menées contre les infrastructures informatiques américaines telles que SolarWinds en décembre 2020, les agences fédérales, le département de la Défense et celui du Trésor. Le groupe Colonial Pipeline, des hôpitaux, les institutions financières en ont également été victimes. En réponse, le gouvernement fédéral avait pris des décisions unilatérales. En avril dernier, des sanctions sévères ont été prises contre la Russie pour des motifs de cyberattaque, d’espionnage et d’ingérence dans les élections américaines. Par la suite, l’administration Biden a décidé d’inclure le secteur privé dans la lutte contre la cybercriminalité afin de mutualiser les efforts. C’est ce qui explique l’organisation du sommet sur la cybersécurité au cours duquel Joe Biden a demandé aux entreprises du numérique représentées de prendre leurs responsabilités face aux menaces de sécurité informatique, étant donné qu’elles détiennent une partie des infrastructures menacées. Source : Les Echos

Appel d’Offres National Restreint pour un logiciel de gestion électronique des documents et d’archivage numérique à  la Communauté Urbaine de Yaoundé.

APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT N° 026/AONR/CUY/CIPM/2021 DU 01/09/2021 POUR LA CONCEPTION ET L’IMPLÉMENTATION D’UN LOGICIEL DE GESTION ÉLECTRONIQUE DES DOCUMENTS ET D’ARCHIVAGE NUMÉRIQUE À LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE YAOUNDÉ. Financement : Budget de la CUY, Exercices 2021 et suivant, Ligne 222 190 Source de financement BUDGET AUTONOME(BA)   1.    Objet Le Maire de la Ville de Yaoundé lance le présent Appel d’Offres National Restreint pour la conception et l’implémentation d’un logiciel de gestion électronique des documents et d’archivage numérique à la Communauté Urbaine de Yaoundé. 2.    Consistance des prestations La prestation comprend :–          Mission 1 : l’analyse diagnostique de l’existant ;–          Mission 2 : la proposition d’un schéma global d’organisation du courrier et des documents physiques et de l’archivage numérique–          Mission 3 : l’implémentation de la solution de dématérialisation–          Mission 4 : le test de la solution proposée, la recette, et la mise en service et production du dossier d’exploitation ;–          Mission 5 : la formation des administrateurs et des utilisateurs finaux. 3.    Cout Prévisionnel Le coût prévisionnel de la prestation est estimé à cent millions (100 000 000) de francs CFA Toutes Taxes Comprises. 4.    Allotissement La prestation est en un seul lot. 5.    Participation et origine La participation au présent Appel d’Offres est restreinte aux consultants ci-après présélectionnés suite à l’avis à manifestation d’intérêt n°004/AM/CUY/2021 du 25 janvier 2021 pour la maîtrise d’œuvre des projets de voiries et réseaux divers, la maitrise d’œuvre des projets de d’urbanisme et de bâtiments, la maitrise d’œuvre des projets d’assainissement, d’éclairage public, des feux tricolores et des espaces verts et pour la maitrise d’œuvre des projets informatiques, géomatiques et de communication pour le compte de la Communauté Urbaine de Yaoundé au titre de l’Exercice 2021. N° Bureau d’Études Adresse 1 AFREETECH BP : 35107 Yaoundé, Tel :242 68 56 77, Email : infos@afreetech.com 2 GROUPEMENT ETS METRIZ & ATLANTIS GROUP Tél : 675 01 12 64/690 33 93 48/679 15 68 11, Email : metriz.eau@gmail.com 3 ICCSOFT BP : 5937 Yaoundé, Tél : 222 23 41 26 4 SECEL BP : 14 828 Yaoundé, Tél : 698 30 61 86/699 41 79 45, Email : secelyde@yahoo.fr 5 SOGEFI BP : 14 410 Yaoundé, Tél : 694 69 86 07 Mode de soumissionLe mode de soumission retenu pour cette consultation est en ligne ou hors ligne. 6.    Financement Les prestations objet du présent appel d’offres restreint sont financées par le budget de la Communauté Urbaine de Yaoundé, exercices 2021 et suivant, ligne : 222 190 (Matériel Informatique). 7.    Consultation du Dossier Le dossier physique peut être consulté aux heures ouvrables à la Sous-Direction des marchés publics de la Communauté urbaine de Yaoundé et la version électronique sur la plateforme COLEPS aux adresses : http://www.marchespublics.cm ou http://www.publiccontracts.cm, dès publication du présent avis au journal des marchés (JDM), Cameroon-tribune ou COLEPS.La version électronique du DAO peut être consultée sur la plateforme COLEPS 8.    Acquisition du Dossier Le dossier peut être obtenu aux heures ouvrables à la Sous-Direction des Marchés Publics, de la Communauté Urbaine de Yaoundé, 2ème étage du bâtiment de l’Hôtel de Ville de Yaoundé, dès publication du présent avis, contre versement d’une somme non remboursable de cent mille (100 000) francs CFA, payable au compte CAS n° 335988 ouvert par l’ARMP dans les agences BICEC. Il est également possible d’obtenir la version électronique du le DAO par téléchargement gratuit sur la plateforme COLEPS disponible aux adresses sus indiquées. Toutefois, la soumission en ligne est conditionnée par le payement des frais d’achat du DAO. Taille et format des fichiersPour la soumission en ligne, les tailles maximales des documents qui vont transiter sur la plateforme et constituant l’offre du soumissionnaire sont les suivantes :­          5 Mo pour l’Offre Administrative ;­          15 Mo pour l’Offre Technique ;­          5 Mo pour l’Offre Financière.Les formats acceptés sont les suivants :­          Format PDF pour les documents textuels ;­          JPEG pour les images.Le candidat veillera à utiliser des logiciels de compression afin de réduire éventuellement la taille des fichiers à transmettre. 9.    Remises des offres Chaque offre est rédigée en français ou en anglais.Pour la soumission hors ligne, l’offre en sept (07) exemplaires dont un (01) original et six (06) copies marquées comme telles, devra parvenir à la Sous-Direction des marchés publics de la Communauté urbaine de Yaoundé publics de la Communauté urbaine de Yaoundé, au plus tard le 05/10/2021 à 13 heures et devra porter la mention :« APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT N° 026/AONR/CUY/CIPM/2021 DU 01/09/2021 POUR LA CONCEPTION ET L’IMPLÉMENTATION D’UN LOGICIEL DE GESTION ÉLECTRONIQUE DES DOCUMENTS ET D’ARCHIVAGE NUMÉRIQUE À LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE YAOUNDÉ ».« A n’ouvrir qu’en séance de dépouillement ».­           Pour la soumission en ligne, l’offre devra être transmise par le soumissionnaire sur la plateforme COLEPS au plus tard le 05/10/2021 à 13 heures. Une copie de sauvegarde de l’offre enregistrée sur clé USB ou CD/DVD devra être transmise sous pli scellé avec l’indication claire et lisible « copie de sauvegarde », en plus de la mention ci-dessus dans les délais impartis. 10. Delai de Livraison Le délai maximum d’exécution est de neuf (9) mois. 11. Cautionnement Provisoire Chaque soumissionnaire doit joindre à ses pièces administratives, une caution de soumission établie par une banque ou un organisme financier de premier ordre agréée par le Ministre chargé des finances et dont la liste figure dans la pièce 11 du DAO. Ce montant est d’un million (1 000 000) francs CFA et d’une durée de validité de cent vingt (120) jours. 12. Recevabilité des Offres Sous peine de rejet, les pièces du dossier administratif requises doivent être produites en originaux ou en copies certifiées conformes par le service émetteur ou une autorité administrative compétente, conformément aux stipulations du Règlement Particulier de l’Appel d’Offres. Elles doivent être en cours de validité ou datées de moins de trois (03) mois ou avoir été établies postérieurement à la date de signature de l’avis d’appel d’offres.Toute offre incomplète conformément aux prescriptions du Dossier d’Appel d’Offres sera déclarée irrecevable. Notamment l’absence de la caution de soumission délivrée par un établissement bancaire ou un organisme financier

Traà§abilité du bois : Le commerce des bois tropicaux secoué en 2020 par la Covid-19

  Les conséquences  de la pandémie de la Covid-19 ont été palpables sur la production, la consommation et le commerce des bois tropicaux en 2020 même si elles ont été différenciées  suivant les grands marchés, montre la Revue biennale et évaluation de la situation mondiale des bois 2019-2020 publiée par l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT ou ITTO sigle en anglais). On observe globalement une  forte contraction mais aussi une accentuation des tendances précédentes. En effet, la production de grumes tropicales des membres de l’OIBT s’est abaissée de 3,1% en 2020  pour atteindre 285 millions de m3. Une baisse imputable aux mesures de restriction prises pour lutter contre la Covid-19, qui ont entravé  les opérations de récolte mais aussi  limité les capacités  de fret. Plus forte a été la contraction du commerce avec le plus bas volume atteint en 2020 depuis 1987 ! La baisse est tendancielle depuis 2014 et elle s’est poursuivie. Après une contraction de 16% en 2019, les importations  ont chuté de 16% en 2020 pour atteindre 12,2 millions de m3. La Chine et l’Inde demeurent les principaux pays d’importations, captant plus de 81% des importations de bois ronds tropicaux en 2020.  En Chine constate l’OIBT, après la contraction de plus de 11% en 2020 (8,6 millions de m3), le rebond de l’activité construction au second semestre 2020 a entrainé une reprise des importations. La Papouasie-Nouvelle-Guinée est le premier exportateur mondial grumes tropicales, bien que son volumes a fléchi de 23% en 2020 à 2,9 millions de m3. Dans les dix années à venir, le pays devrait voir ses exportations encore diminuer, le gouvernement après avoir pris des mesures de restriction en 2020 veut passer à une étape supérieure en interdisant les exportations de grumes d’ici à 2025. « L’offre réduite en grumes issue de la région Asie-Pacifique continuer d’exercer une pression sur les sources autres d’approvisionnement en grumes tropicales, en particulier l’Afrique, mais aussi, plus récemment, l’Amérique latine et les Caraïbes, où les exportations se sont envolées à 2,2 millions de m3 en 2020, un niveau qui a quasiment doublé comparé à celui de 2016 », observe l’OIBT. Une poussée de l’Amérique latine essentiellement due au  Brésil. D’exportateur négligeable avant 2018, le Brésil a exporté 1,4 million de m’3 de grume en 2020, principalement vers la Chine et  essentiellement des essences d’eucalyptus.   Poursuite de la baisse tendancielle des exportations de grume en Afrique Les exportations de grumes tropicales d’Afrique poursuivent leur baisse depuis le pic atteint en 2016. De 4,5 millions de m3 en 2019, elles ont chuté à 2,3 millions de m3 en 2030. La cause ? A la fois les mesures de contrôle du coronavirus qui ont entravé la production mais aussi les conditions de la  demande  sur les principaux marchés d’exportations. Le Cameroun, la République du Congo, le Mozambique et le Ghana étaient les principaux exportateurs de l’OIBT en 2019, la Chine, le Viet Nam et l’Inde les principales destinations d’exportation. Les pays de l’Union européenne diminuent en importance car les pays africains ont des difficultés à se conformer aux exigences du Règlement Bois de l’UE (RB-UE) et à ses coûts associés. En revanche, les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre  se concentrent sur les pays du Moyen-Orient et l’Asie, plus souples en matière de réglementations que les pays européens. Même tendance pour les sciages et contreplaqués La pandémie de la Covid-19 a aussi perturbée tant l’offre que la demande en sciages et contreplaqués tropicaux en 2020. Les exportations de sciages ont chuté de 10% à 9,2 millions de m3 et celles de contreplaqués de  14% à 5,8 millions de m3.   Source : commodafrica.com

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